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Notre Maître Nahman de Breslev

Un guide de vérité pour les générations futurs

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Rabbi Naḥman de Breslev (1772–1810), arrière-petit-fils du Baal Shem Tov, le fondateur du mouvement hassidique, fut l’un des plus grands justes des dernières générations.

Dès son enfance, il écoutait en cachette des enseignements de Torah sous la table de ses maîtres, et dès l’âge de six ans, il rédigea son premier ouvrage sur la conduite humaine : le « Séfer HaMidot » (Le Livre des Traits).

Très jeune, il se retirait déjà dans les forêts pour pratiquer la hitbodédout (retraite méditative et prière personnelle), jeûner, prier, et chercher un lien direct avec son Créateur — tout comme l’avait fait son illustre aïeul, le Baal Shem Tov, à l’âge de 12 ans, alors qu’il était orphelin.

Rabbi Naḥman consacra sa vie à une quête intérieure incessante, à la prière dans la joie, à l’isolement spirituel, et au renouvellement permanent. Il enseignait que chaque être humain, au-delà de son appartenance au collectif, possède une âme unique et une mission personnelle à accomplir dans ce monde.

En 1802, il s’établit à Breslev, où il commença à diffuser un mouvement spirituel révolutionnaire, fondé sur la simplicité, la joie, la foi, et une prière profonde, venant du cœur.

Il s’éteignit à l’âge de 38 ans, laissant derrière lui un héritage immense, qui — selon ses propres paroles — a été écrit spécialement pour la dernière génération.

Biographie

Rabbi Naḥman transmettait son enseignement à travers des discours profonds, poétiques et symboliques, rassemblés dans son œuvre majeure : Likouté Moharan, rédigée et éditée par son fidèle disciple, Rabbi Nathan.

Les idées centrales de son enseignement :

  • Il n’y a pas de désespoir dans le monde – Même après une chute profonde, chacun peut se relever.

  • La prière simple, dans tes propres mots, est le chemin vers la guérison du cœur et de l’âme.

  • Le véritable juste (le tsadik) est comme un phare pour les âmes égarées.

  • La joie est une mitsva – elle guérit le corps et l’esprit.

  • Il y a un secret dans chaque chose du monde – les rêves, les actes, les sons, les voix, les objets...

Likouté Moharane - Les sources

Rabbi Naḥman n’a pas désigné de successeur.
Il a souligné que son mouvement ne relevait ni d’une dynastie ni d’un héritage familial, mais appartenait à chaque Juif en quête de lien avec le Créateur.

Un seul homme a reçu de lui une véritable mission : son grand disciple, Rabbi Nathan de Nemirov.

Rabbi Nathan fut le seul à vraiment comprendre l’enseignement de son maître, et il reçut de lui l’autorisation d’écrire et de diffuser ses paroles. Du vivant même de Rabbi Naḥman, celui-ci révisa personnellement le Likouté Moharan et y apporta des corrections.

Après sa mort, Rabbi Nathan poursuivit fidèlement sa mission, et durant plus de vingt ans, il rédigea le monumental Likouté Halakhot (Recueil de lois), une œuvre colossale qui relie la halakha (loi juive) à la profondeur intérieure de la Torah de son maître.

Bien que Rabbi Nathan ne soit jamais devenu "Rebbe" à son tour, la hassidout Breslev a survécu sans chef officiel, et fut longtemps connue comme « la hassidout sans Rebbe ».
Mais c’est précisément grâce à cela que son enseignement a traversé les générations, les milieux et les frontières, et continue de vivre dans les cœurs.

Ses paroles, écrites spécialement pour la dernière génération, résonnent aujourd’hui chez des dizaines de milliers de personnes à travers le monde.

Rabbi Naḥman a refusé qu’on fasse son portrait, car il nous a laissé ses mots comme imagesa vérité comme héritage, et sa lumière comme chemin.

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La chaise de Rabbi Naḥman de Breslev est un objet de profonde signification spirituelle pour les hassidim de Breslev.

Cette chaise fut à l’origine fabriquée par un shohet (abatteur rituel) de la ville de Tcherin, qui l’offrit à Rabbi Naḥman en cadeau.
Lorsque le Rabbi lui demanda combien de temps il lui avait fallu pour la confectionner, le shohet répondit qu’il y avait travaillé une heure par jour pendant six mois.

Rabbi Naḥman fut très impressionné par le fait que cet homme avait pensé à lui chaque jour pendant une si longue période, et il mit en avant la valeur spirituelle d’une pensée quotidienne dirigée vers le tsadik.

Après le décès de Rabbi Naḥman, la chaise fut transmise de génération en génération au sein de sa famille, jusqu’à ce qu’elle soit finalement amenée en Terre d’Israël, où elle fut placée dans la synagogue des Hassidim de Breslev dans le quartier de Mea Shearim à Jérusalem.

La chaise est précieusement conservée et n’est exposée que rarement, notamment à l’occasion des cérémonies de brit milah (circoncision), où elle est utilisée comme « chaise d’Élie ».

Elle symbolise le lien permanent entre les hassidim et leur maître, et illustre l’idée du « siège vide » – l’absence physique de Rabbi Naḥman, mais sa présence spirituelle constante parmi ses disciples.

La chaise vide

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Le récit « La coupe de kiddouch qui ramena la paix dans le foyer », publié sur le site Breslev City, raconte une histoire émouvante où un objet apparemment simple — une coupe de kiddouch — devient un instrument puissant de réconciliation conjugale.

Un couple, en proie à des tensions et des disputes constantes, consulta leur Rav pour obtenir des conseils.
Le Rav fit le lien entre leurs difficultés émotionnelles et relationnelles et l’absence de respect de la mitsva du kiddouch selon la halakha.
Il leur recommanda d’acheter une belle coupe de kiddouch et de s’engager à faire le kiddouch ensemble chaque veille de Shabbat.

Le couple suivit le conseil. Dès qu’ils commencèrent à faire le kiddouch ensemble, leur relation connut un tournant positif.
Ce rituel hebdomadaire devint un moment de connexion spirituelle et affective, qui transforma peu à peu l’ambiance dans toute la maison.

Ce récit met en lumière le pouvoir transformateur des mitsvot et des traditions juives, montrant comment le lien avec la tradition peut apporter apaisement, guérison et paix intérieure et familiale.

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Tehelete (Bleu Azure)

La mitsva du tekhelet, partie intégrante de la mitsva des tsitsit, consiste à insérer un fil de laine bleu azur (tekhelet)parmi les fils blancs des franges, comme il est écrit dans la Torah :
« Et ils mettront sur la frange du coin un cordon de tekhelet » (Nombres 15, 38).

Selon la halakha, la couleur tekhelet devait être produite à partir d’une créature marine spécifique, mais son identité exacte s’est perdue au fil des générations.
Par ailleurs, le tekhelet était également utilisé dans les vêtements des prêtres et dans les tentures du Tabernacle, ce qui témoigne de sa grande importance spirituelle et symbolique.

Au cours de l’histoire, l’usage du tekhelet dans les tsitsit a cessé, principalement à cause de la perte de connaissance sur sa source et des restrictions imposées à sa production.

Cependant, depuis la fin du XIXe siècle, des efforts ont été entrepris pour retrouver la couleur originelle du tekhelet.
Des chercheurs ont proposé diverses identifications du mollusque à l’origine du colorant, parmi lesquelles le Murex trunculus (en hébreu : Argamon kéhé ha-kotzim), qui est aujourd’hui considéré comme le candidat principal.

Actuellement, le soutien en faveur de cette identification s’intensifie, et des organisations telles que l’association "Ptil Tekhelet" œuvrent pour réintroduire cette mitsva dans le grand public.

Découvrire la "réparation général"

Notre maître Rabbi Naḥman de Breslev, dans l’un de ses jours d’élévation spirituelle, a dévoilé une lumière immense et merveilleuse :

il existe une réparation générale (Tikkoun Haklali) pour toutes les fautes et transgressions qu’un être humain peut commettre au cours de sa vie.

 

Il expliqua que chaque péché a une réparation spécifique, adaptée à la nature de l’âme de la personne.

Mais dans sa grande miséricorde, il nous a offert un cadeau spirituel inestimable : dix Psaumes soigneusement choisis, avec une précision divine, ayant le pouvoir de réparer les profondeurs de l’âme.

 

On raconte que cette révélation n’a pas été obtenue facilement.

Rabbi Naḥman était extrêmement rigoureux dans son service divin. Il jeûna près de deux semaines consécutives, au point de frôler la mort par faim et épuisement.

Mais grâce à sa sainteté et à son dévouement total, il parvint à révéler ce remède universel à travers les psaumes du roi David.

 

Ces psaumes ne sont pas choisis au hasard : chacun contient un chant céleste, capable de guérir l’une des dix impuretés spirituelles — que Rabbi Naḥman appelait les « dix poisons », ayant porté atteinte à la « fille du roi », image symbolique de l’âme d’Israël.

 

Peu avant sa mort, Rabbi Naḥman fit témoigner ses disciples, Rabbi Aharon et Rabbi Naftali, et les fit jurer avec la plus grande solennité de diffuser ses paroles :

 

« Je promets, sur mon intégrité la plus sacrée, que quiconque viendra prier sur ma tombe, donnera une pièce à la charité, et récitera les dix Psaumes du Tikkoun Haklali – je le tirerai du plus profond des enfers, même s’il faut l’en sortir par les mèches de ses cheveux. »

Les psaumes du Tikkoun Haklali (réparation général et complète) sont les suivants :

16, 32, 41, 42, 59, 77, 90, 105, 137, 150.

 

Jusqu’à ce jour, des milliers de personnes dans le monde entier les récitent avec foi, comme un pont entre la chute et la délivrance, entre la douleur et la lumière.

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